SHIP MATES
C’est nous les gars de la marine…
LA PLANCHE DE FOND
Retirée de la caisse.
Direction le plan de travail.
Ce qui interpelle c’est le nombre de fils coupés, scotchés.
Je ne sais pas pourquoi, des relais ont été enlevés.
Ailleurs d’autres fils coupés et enrubannés.
Par ici, un fil électrique à bout de souffle dans un domino.
Sur ce relais, deux fils ont été ajoutés, soudés (flèches mauves).
Et histoire de pimenter le travail par une embrouille supplémentaire, l’étiquette ne correspond pas à la fonction du relais.
En réalité il s’agit du « Replay Button Relay »
Avant de démêler tout ça, commençons par les opérations essentielles de bases ; la vérification et le nettoyage des contacts.
Une bobine mal en point.
De nombreux contacts sur le moteur sont à vérifier.
Basculons le bloc moteur pour atteindre les étages inférieurs des lamelles
et les engrenages mécaniques à graisser.
La grande « bank » contient une bonne dizaine de relais truffés de contacts.
Basculement des relais.
Mécaniquement ils sont ok.
Je verrai plus tard ce qu’il en est électriquement.
La cloche devrait être vissée dans la caisse.
Une de ses vis de maintien est tombée, là.
Léger ponçage des connecteurs.
Passage de la soufflette pour retirer tous les résidus.
La soufflette a bien fait son travail, elle a déblayé, entre autres, un débris de soudure avec des fils de cuivre étaient sous un relais.
Ce type de résidu peut créer des courts-circuits lorsqu’il se faufile entre deux contacts.
Le fusible de la « bank » n’est pas approprié.
Celui placé est de 10 ampères, le schéma impose un fusible de 1 ampère
Pour la protection de la bobine de la « bank », j’installe un fusible de la nonne valeur.
Retirons les fils ajoutés au relais « »Replay Button Relay »
Mettons de l’ordre ici.
J’avance un peu moins vite que prévu, une entorse à la main en est la cause.
Rien de grave mais je dois ménager la main encore quelques jours.
LE PLATEAU
Retrait des éléments.
Décors, visserie, caoutchoucs, plots retirés.
Les plots et ponts de couloirs vont dans le bac à ultrasons et les décors dans une bassine d’eau savonneuse.
Ponçage des douilles.
Léger ponçage des grains de contacts.
La prochaine étape est le
Le contrôle de ces compteurs n’est pas simple mais il est indispensable.
Retrait du rouleau des scores.
Nettoyage de la platine en cuivre.
Pour atteindre les lamelles sous la platine, il faut dessouder un fil puis le ressouder lorsque les contrôles sont effectués.
Léger ponçage des grains de contacts.
Sur cet autre compteur, rouleau des unités, l’extrémité de la lamelle (flèche mauve) est cassé.
La lame à la pointe de la flèche mauve devrait nettement grande que celle de la flèche bleue .
Et lorsque le rouleau est sollicité, le mécanisme de la flèche verte sépare les deux lames en éloignant la lame de la flèche mauve.
Lorsque le joueur marque 1 point (encadré rouge), c’est le relais N qui est activé (encadré vert).
Le contact (encadré bleu) du relais N est alors activé et ce relais reste en action car les contacts ON ADD (flèche rouge et flèches bleues) sont fermés.
Ce relais N ne doit être activé brièvement et revenir en position de repos.
Faute de quoi, le rouleaux des unités ne sera pas correctement entrainé et la bobine du relais N chauffera exagérément.
Et c’est précisément le contact (flèche rouge sur le schéma qui est cassé)
Que nous retrouvons dans la photo suivante dans l’encadré.
Les lames du 1er tableau du rouleau des unités restent éternellement collées.
Retrait des lamelles.
La lamelle est remplacée.
Les grains de contact sont désormais séparés quand il le faut.
après les compteurs, il y a les « Blocs Unit », « le Add 0-9 » pour la loterie et le « Balls Played » pour la gestion des tableaux/joueurs/billes
Retrait du plateau supérieur.
Le bon état et la propreté des rivets contribuent à des liaisons électriques franches.
Ces rivets sont tour à tour sollicité par les lames (wiper finger) du plateau supérieur.
Dégraissage des rivets.
L’embout des « Wiper Finger » est ici quasiment plat.
au lieu d’être arrondi comme sur l’exemple suivant.
Les wipers sont en commandes, je les remplacerai sitôt reçus.
Dans l’intervalle, remise en place des éléments du plateau.
Mise en place des « Wipers ».
Ils sont tous remplacés par des neufs comme celui de la flèche.
Léger ponçage des contacts des relais.
Également de ces relais.
Remplacement d’un connecteur cassé.
Le fil (flèche mauve) est dessoudé pour être soudé sur le connecteur (flèche bleue) qui va être mis en place.
Fil dessoudé.
Le nouveau connecteur en place, le fil soudé.
Passons à l’éclairage du fronton.
Retrait des ampoules.
Ponçage des douilles pour assurer une bonne liaison électrique entre celles-ci et les lampes.
La soufflette pour supprimer les résidus.
Mise en place des nouvelles ampoules.
Test des éclairages.
Voyons à présent le revers du plateau.
Léger ponçage des contacts.
Contrôle des éclairages.
Retrait des ampoules, ponçage des douilles.
Profitons-en pour nettoyer les « inserts » translucides. La lumière diffusée vers le plateau n’en sera que plus jolie.
Essai des éclairages.
Passons, à présent, au contrôle de « Roto Target »
Sur une des faces, les cibles numérotées.
Et au revers du bloc, la mécanique.
Et c’est là que les choses se gâtent.
La flèche désigne la bobine d’entraînement du bloc.
L’apparence de cette bobine est suspecte.
Ce n’est plus une bobine mais carrément un morceau de charbon.
La bobine (flèche mauve) a tellement chauffé que son environnement a fondu (flèches bleues).
Le plongeur (flèche verte) est censé coulisser dans la bobine, c’est mouvement, de haut en bas, de ce plongeur qui actionne la mécanique.
Il ici bloqué, comme soudé par les parties fondues.
Une autre vue de la bobine.
Ce fils, flèche mauve, qui n’est pas d’origine, s’est dessoudé sous l’effet de la chaleur.
Retrait de la bobine.
Le plastique fondu s’est répandu à travers la structure métallique, il s’est même faufilé entre une vis et son écrou.
C’est assez impressionnant.
La bobine qui a bien souffert.
Ces deux fils (flèches mauves), dans une gaine plastique, ne sont pas d’origine.
Je préfère les retirer et prolonger les fils (flèches bleues).
La nouvelle bobine reçue est mise en place (flèche bleue).
Les fils sont prolongés, les soudures sont protégées par de la gaine thermorétractable (flèches mauves)
Le fonctionnement du « rototarget » semble désormais ok.
Nous verrons ce qu’il en est lorsque le flipper sera en action.
Contrôle des bobines.
En revanche, la bobine de ce « bumper » est hors service.
Une des lames de douille de ce même « bumper » est cassée.
Retrait du support pour remplacer la bobine et la douille.
Mise à jour Fronton côté éclairage. Cliquer pour y accéder.
Mise à jour fronton côté mécanique. Cliquer pour y accéder.
La révision mécanique approche de la fin.
Je m’attelle aux finitions.
Sur la porte, des fils ont été ajoutés, les soudures ne tiennent pas. Et, de mon point de vue, ces fils n’ont aucun intérêt. Je les retire.
Je l’avais montré lors de la révision de la planche, ces fils rejoignaient un relais.
J’avais alors retiré les fils du relais en question.
Les fils de la flèche mauve vont aller à la déchetterie. En revanche les fils Orange et Marron des flèches bleues vont être soudés à leur place.
C’est d’ailleurs noté ainsi sur la schéma.
Sur le schéma suivant, les flèches bleues désignent les fils Orange (OR) et Marron (BR).
Ce sont bien les fils que nous avons sur la porte.
Lorsque que l’on appuie sur le bouton de la porte (encadré bleu) pour lancer une partie et qu’il y a des crédits, le circuit électrique en passant par divers contacts, active le relais E.
Ce qui lance le démarrage d’une partie.
Je devine la raison des fils ajoutés.
Les contacts de l’encadré mauve (Motor 1C) étaient trop écartés, le chemin vers le relais E ne se faisait pas.
Les fils ajoutés allaient directement de l’encadré bleu au relais E.
Tout est désormais remis en ordre, le fonctionnement est conforme au schéma.
On se souvient de la cloche tombée dans le fond du flipper.
Elle devrait être fixée contre la caisse du flipper.
Avant de la mettre en place, testons-la.
Lorsque j’alimente les bornes de la bobine, un cylindre métallique devrait frapper la cloche.
La bobine est HS.
Sur le cylindre en question, il manque l’embout de frappe de la cloche.
Remplaçons la bobine et le cylindre et ce sera ok.
La cloche est correctement fixée à sa place (flèche mauve)
Le Knocker, la pièce faisant le célèbre CLAC des parties claquées (flèche bleue) et la grosse cloche (flèche verte) ont également été vérifiés.
Sur la photo suivante, le fil de lampe de chevet des années 70 est relié à un interrupteur de maison d’antan.
Tout ça prend la direction du rebus.
Faisons quelque chose de mieux.
L’interrupteur à mettre en place.
Qui s’active et s’éteint avec un bouton poussoir.
Le tout protégé par un cabochon.
Il me reste à placer correctement le fils.
j’aime la difficulté, j’ai été gâté 🙂
Relais manquants, fils coupés ou ajoutés, bobines carbonisées et autres fantaisies, ce joli flipper m’aura donné la migraine.
Il reste encore des ajustements à faire mais le bout du chemin est en vue.